« Depuis la nuit des temps l’Homme a dompté le feu.
Je descends d’êtres humains qui ont peint des cavernes et forgé des clous.
J’ai hérité de gestes quotidiens, de rythmes et de rituels.
Je porte en moi des parents et tout un arbre infini de gènes méconnus.
La forge vient d’entrer au patrimoine immatériel vaudois, ma grand-mère vient de mourir, je n’ai pas d’enfant. »
Bertille Laguet
« We look back through our mothers if we are women », extrait d’une conférence de V. Woolf, encourage les femmes à écrire sur leur vie, leurs amitiés, leurs mères, pour les rendre visibles et inspirer les générations futures.
Pour sa deuxième exposition personnelle Bertille Laguet cite l’auteure britannique et mêle héritage gestuel et quotidiens féminins pour perpétuer la filiation au Vivant(e.s). »
Œuvres présentées :
– « Femme au Foyer », texte sonore de Thierry Raboud (voix Thierry et Bertille)
Discussion imaginaire entre Virginia Woolf (extraits d’Un lieu à soi) et Bertille Laguet.
Installation : texte forgé à la machine à écrire sur feuille d’aluminium , table-enceinte, chaise, 2024
– « Femme au Foyer », enseigne en acier, broderies Valerian Felder , 2024
– « La Favarge », ceintures en cuir et laiton, réalisées avec Nicola Sartorio, 2024
– « La Vouivre », lampe acier, inox et vitrail, réalisée avec Manuella Eggs, 2024
– Visuel de l’exposition : Sylvain Debraz
– Exposition à l’espace Démart, Lausanne, œuvres visibles : Arion Rufus, Arion Ater, Matrie, Seloncourt, Véronique, Le printemps de Gustave, L’herbier, B&M, Kuro, Trousse.